Cap Bourbon est, depuis octobre 2019, le gestionnaire de l’Osiris II pour le compte du GIE PLRH (GIE Protection Légine et Ressources Halieutiques).

 

L’Osiris II est le patrouilleur austral des affaires maritimes. Sa vocation première, mais non exclusive, est d’assurer des missions de contrôle des pêches dans l’Océan Indien afin de contrer la pêche illicite. Il est aussi amené à effectuer des missions de contrôle de l’environnement marin ou de soutien scientifique. Cet ancien palangrier austral a subi quelques transformations pour répondre à ses nouvelles fonctions. Il a ainsi été équipé d’un local de plongée et de laboratoires dédiés aux prélèvements halieutiques. ll dispose également d’un canot d’intervention rapide pour ses missions de contrôle des pêches.

 

Ce navire de 59 mètres est opéré par 10 membres d’équipage et peut également accueillir des passagers spéciaux (gendarmes maritimes, scientifiques etc…) et des élèves des écoles maritimes de l’Océan Indien.

 

Le patrouilleur a déjà effectué, avec succès, sa première mission dans la Zone Économique Exclusive des TAAF (Terres australes et antarctiques françaises) pendant 45 jours.

 

Durant sa mission, l’Osiris II a visité les différentes bases des TAAF et est allé à la rencontre du personnel présent sur place (Amsterdam, Kerguelen, Crozet…). Il a également effectué quelques contrôles de navires dans la ZEE des TAAF et de La Réunion. Le navire a également récupéré deux gliders (drones sous-marins permettant de faire des relevés scientifiques) américains.

 

L’Osiris II succède à l’Osiris, navire de 53 mètres construit en 1968 et désarmé fin 2018 après une ultime patrouille dans les eaux des TAAF. Une mission durant laquelle il avait notamment participé au sauvetage de deux skippers de la Golden Globe Race, qui avaient démâté à proximité de l’île de Saint-Paul.

 

 

Dans un contexte de menaces croissantes sur les ressources halieutiques, sur la biodiversité et sur les règles internationales du droit de la mer, CAP BOURBON est fier de pouvoir participer à la sécurisation de la ZEE des TAAF et au soutien de la recherche scientifique. La société ambitionne d’y contribuer pleinement grâce à l’OSIRIS II.